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L’histoire du Château

Le Château de Quesnoy-le-Montant

Dans l’enceinte où se mêlent les murmures du passé et le chant des nouveautés, l’ancien pavillon de chasse du Duc Du Bellay s’éveille, sous la houlette bienveillante et éclairée de Katharina, à une ère nouvelle et devient : Le Bas Bleu. Depuis 2021, cette gardienne des arts et des lettres a tissé une toile de renouveau sur ce lieu chargé d’histoire, transformant avec grâce ses espaces familiaux en une maison d’hôtes où chaque chambre, chaque corridor résonne d’une invitation à l’imagination et à l’émerveillement.

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Le Bas Bleu

La “Blue Stockings Society” était un mouvement social et éducatif informel pour les femmes en Angleterre au milieu du 18ème siècle, qui mettait l’accent sur l’éducation et la coopération mutuelle.

Fondée au début des années 1750 notamment par Elizabeth Montagu comme un groupe de discussion littéraire, se détachant des activités traditionnelles et non intellectuelles des femmes, la “Blue Stockings Society” était le pendant anglais aux salons littéraires à la françaises, où les hôtesses aristocratiques ou de la haute bourgeoisie organisaient des assemblées en fin de soirée afin qu’on se réunisse sur un pied d’égalité pour discuter des arts à la mode dans la société.

Hommes et femmes étaient invités à y participer, y compris le botaniste, traducteur et éditeur Benjamin Stillingfleet qui, en raison de sa situation financière, ne s’habillait pas pour l’occasion aussi formellement qu’il était d’usage et considéré comme “approprié”, apparaissant ainsi avec des bas bleus en laine ordinaires.

La société donna naissance au terme “bas bleus”, qui se référait à la qualité informelle des réunions et à l’accent mis sur la conversation plutôt que sur la mode, et, dans les années 1770, en vint à désigner les femmes instruites en général.

Au fil du temps, en particulier au 19ème siècle où le resserrement des mœurs et de l’étiquette sociale devenait la norme, le terme “bas bleus” a évolué en signification. On trouve chez Baudelaire ou Hugo “les bas bleu” comme une moquerie des précieuses ridicules aux velléités littéraires, raillées par les représentant masculins de l’élite intellectuelle.

En baptisant le petit château de Quesnoy, Katharina souhaite redorer l’images des Bas Bleus et se réjouit de chaque soirée informelle où amis artistes et voyageurs se réunissent pour échanger dans un cadre bienveillant et animé.

Peinture d'une femme au Château Le Bas Bleu montrant son bas bleu
Illustration ancienne du chateau de Quesnoy-le-Montant

La naissance du Château

Une épopée tissée dans le temps à Quesnoy-le-Montant

À travers les âges, Quesnoy-le-Montant a porté des noms aussi variés que poétiques — de Caisnoy en 1265 à Quesnoy le Montant en 1862 —, évoquant les échos d’un passé florissant. Ce berceau de noblesse est l’âme même de notre demeure, révélant un patrimoine historique inépuisable.

Les Seigneurs de l’écho des temps

D’André du Quesnoy, preux chevalier de 1265, à la noble transmission de la seigneurie à l’hôpital général d’Amiens en 1719, chaque génération a tissé une part de la légende de ce lieu. Ces prédécesseurs ont sculpté le destin de ces terres, enchevêtrant l’histoire à la pierre et à la verdure environnante.

Renaissances et métamorphoses du Château

Notre petit château a traversé les âges, marqué par les conflits religieux et la reconstruction. Ses ruines, témoins des luttes entre catholiques et huguenots, ainsi que de la Révolution Française, nous murmurent encore des récits de résistance et de renouveau. Troisième bâtisse sur la même terre, elle se dresse aujourd’hui, joliment entretenue et continuellement restaurée, sous l’égide de l’amour persévérant et de la sensibilité culturelle de ses hôtes. Un passage secret demeure introuvable mais la légende dit qu’il part peut-être du puits…?

L’Ère des Du Bellay

La Révolution française marque l’avènement de la famille Du Bellay, qui imprègne de son esprit le domaine, enrichissant le lieu de son influence culturelle et sociale. Ces fondateurs, protecteurs du patrimoine et bâtisseurs passionnés, ont infusé au domaine une âme qui perdure, un héritage qui continue d’inspirer et d’émerveiller. Tout visiteurs sentira immédiatement les ondes infiniment douces qui vibrent dans les lieux.

Un domaine, un poème vivant

Aujourd’hui, le château, avec ses jardins composés comme les strophes d’un poème, tantôt versifié dans les règles de l’art, tantôt en vers libre, ses vergers et ses anciennes écuries et étables, est une symphonie harmonieuse de l’ancien et du moderne. Chaque élément du domaine raconte une histoire de survie et de floraison, fidèle à l’esprit des générations qui l’ont animé.

Invitation à traverser les siècles

Nous invitons chaque visiteur à déambuler dans les allées du temps, à toucher du doigt les récits d’un passé joyeux et à se projeter dans la promesse d’un futur empreint de beauté et de tranquillité.

Illustration du chateau de Quesnoy-le-Montant datant de 1864
Katharina vous accueille avec son plus beau sourire
Katharina Crespo, fondatrice du Château Le Bas Bleu

La nouvelle vie du Château Le Bas Bleu

Depuis 2021, le Château a embrassé sa nouvelle vocation de maison d’hôtes, ouvrant ses portes à des convives, des artistes et des voyageurs en quête de moments mémorables. En son sein, chaque séjour est l’occasion de rencontres et d’inspirations inoubliables.

Katharina est l’intendante du Château Le Bas Bleu. Écrivaine, metteur en scène de théâtre et comédienne polyglotte, elle est passionnée par les arts et les cultures.

Attachée à favoriser de véritables rencontres humaines, elle vous accueillera en français, en anglais, en allemand ou en espagnol et apportera grand soin à rendre votre séjour le plus agréable et charmant possible dans l’enceinte du château.

Offrez-vous une échappée au château Le Bas Bleu dans un monde où le temps semble suspendu.

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